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Commission

Commission des Biotechnologies

Contexte

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) définit la biotechnologie comme « l’application de la science et de la technologie à des organismes vivants, de même qu’à ses composantes, produits et modélisations, pour modifier des matériaux vivants ou non-vivants aux fins de la production de connaissances, de biens et de services »
La biotechnologie, ou « technologie de bioconversion » résulte, comme son nom l'indique, d'un mariage entre la science des êtres vivants et un ensemble de techniques nouvelles issues d'autres disciplines telles que la microbiologie, la biochimie, la biophysique, la génétique, la biologie moléculaire, l'informatique. Par abus de langage, on la restreint souvent au domaine du génie génétique et aux technologies issues de la transgénèse, permettant en particulier d'intervenir sur le patrimoine génétique
Le continent Africain a pris du retard dans tous les domaines de la biotechnologie et, il est temps de faire bouger les lignes notamment le santé (biotechnologies rouges), le domaine de la protection de l'environnement (biotechnologies jaunes). Si l’Afrique de dispose pas assez de moyens pour développer les biotechnologies il faut néanmoins mettre en place un comité des experts pour contrôler les produits sont vendus dans le continent. L’exemple le plus flagrant c’est la distribution des pesticides et herbicides interdits en Europe et au USA en Afrique. Certains de ces produits sont tous cancérigènes tératogènes.

Missions

  • Dans le domaine de la santé (biotechnologies rouges) : Découvrir, tester, contrôler, produire de nouveaux traitements, ex. vaccins, protéines recombinantes, anticorps monoclonaux, thérapie cellulaire et génique (non-virale), vecteurs viraux, etc.
  • Découvrir, tester, contrôler, produire de nouveaux les nouveaux outils pour diagnostiquer et pour mieux comprendre les causes des maladies.
  • Concevoir et contrôler des médicaments capables d'agir sur d'éventuelles perturbations, et mieux différencier la part de la génétique et de l'environnemental dans l'étiologie et l'épidémiologie des maladies.
  • Dans le domaine de la protection de l'environnement (biotechnologies jaunes) : L'usage des biotechnologies dans la gestion de la pollution pour cultiver des micro-organismes capables de dégrader les produits toxiques ou diluer les éléments nocifs comme le mercure, afin de les rendre bénins. Ces techniques sont plus doux et meilleurs marchés que la chimie traditionnelle.

Objectifs

  • Promouvoir les biotechnologies utiles pour le développement de la santé en Afrique. Des organismes génétiquement modifiés (bactéries, champignons) et/ou produits par génie génétique pourraient améliorer certaines techniques de traitement et l’utilisation des déchets : traitement des eaux usées, dépollution ou détoxication des sols (métabolisation des polluants par des micro-organismes), herbicides, traitement et reconversion des sous-produits de l’industrie agro-alimentaire.
  • • Les procédés de fermentation traditionnelle, de production d’antibiotiques, production de dérivés chimiques, biopolymères, etc. à l’aide de cultures de micro-organismes.
  • • Des enzymes et biocatalyseurs peuvent être utilisés dans des procédés alimentaires, en chimiothérapie, pour produire des produits chimiques, des biosenseurs ou des équipements médicaux de diagnostic.
  • • Les technologies des interférons et anticorps monoclonaux : développement de thérapeutiques, équipements de diagnostic.
  • • Les cultures de cellules végétales et protéines unicellulaires : production de biomasse, produits chimiques (stéroïdes, alcaloïdes, etc.)
  • • Les cultures de cellules animales de mammifère.
  • • La sélection des plantes et les cultures de tissus végétaux.


Président : 

Prof. Bruno ETO

Membres : 

Prof. Etienne Mokondjimobé